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Nous, résidents des rives du Lac Waterloo et résidents de la ville de Waterloo, demandons à la Ville de Waterloo de prendre des actions concrètes et immédiates afin d’assainir le lac.
Plus particulièrement, la rive ouest du lac qui est aux prises avec une importante mare de myriophylles à épis qui forme un tapis recouvert de nappes d’algues bleues. (Voir les photos)
La Ville de Waterloo a effectué plusieurs études afin de comprendre la provenance du phosphore qui contribue au vieillissement du lac et a tenté de limiter la propagation du myriophylle à épis sans succès.
Il est à noter que la majorité des actions prises en ce sens ont été initiées et effectuées par des bénévoles du ABVLW et Action Lac Waterloo.
- Tel que spécifié sur le site d’Action Lac Waterloo :
« Le Lac Waterloo est un des rares plans d’eau naturels de la Haute-Yamaska et il est considéré actuellement dans un état EUTROPHE. Si aucune action n’est entreprise, la mauvaise qualité de l’eau aura un impact négatif pour les activités nautiques ainsi que pour la rivière Yamaska, le réservoir Choinière et le Parc Yamaska sans oublier le Lac Boivin de la municipalité de Granby. »
- Tel que spécifié dans les nombreuses études effectuées aux cours des années dont les conclusions préoccupent grandement les riverains :
« Depuis le début des années 1970, Le lac Waterloo est aux prises avec des problèmes sévères d’eutrophisation, d’apparition et de présence de cyanobactéries, et de déficit en oxygène. Cette situation limite l’utilisation de ce plan d’eau par la population qui réside en bordure du lac. L’accumulation de sédiments riches en matières organiques et en phosphore dans le lac Waterloo a eu pour effets de réduire la profondeur d’eau et de nuire à la navigation de plaisance, en plus de favoriser la croissance de plantes macrophytes et l’apparition de cyanobactéries. Sous certaines conditions, la densité de cyanobactéries dans l’eau est telle qu’elle empêche les activités nautiques habituelles (baignade, canotage, etc.) en raison de leur toxicité, et nuit à l’économie régionale en entravant les activités récréotouristiques et en DIMINUANT la VALEUR IMMOBILIÈRE des résidences situées en bordure du lac. De plus, étant situé à la tête du bassin versant de la rivière Yamaska-Nord, le lac Waterloo alimente le réservoir Choinière qui représente la source d’eau potable de la municipalité de Granby. La présence des cyanobactéries et des toxines qu’elles produisent nuit au traitement de l’eau potable de cette municipalité. » (Étude de la firme L|V|M Septembre 2013).
· Tel que spécifié dans l’étude d’InnoVert design pour le Projet de restauration du lac Waterloo par aires de biorétention (Jardins de pluie) réalisé en 2017;
« L’eutrophisation naturelle est causée par un apport en éléments nutritifs, notamment le phosphore, provenant d’un milieu naturel vierge. Le problème d’eutrophisation prématurée d’un lac survient lorsque cet apport en éléments nutritifs est accéléré en autres par l’activité humaine qui modifie le milieu naturel.
Cela peut amener de nombreux désavantages, dont la prolifération des cyanobactéries, la dégradation de la qualité de l’eau, la diminution de la diversité aquatique et la perte des avantages récréatifs et économiques (GRIL, 2009) »
La Ville récolte une somme substantielle en impôts fonciers des riverains sans offrir aucun service (portion terrain), le coût de l’impôt foncier des riverains a augmenté de façon significative dans les dernières années et aucune action concrète n’a été initiée par la Ville pour l’assainissement du lac. De plus, la Ville contribue à l’apport en éléments nutritifs par des surverses du réseau sanitaire. (dont 42 en 2015, source la Voix de l’Est article publié le 27 janvier 2017.)
C’est pourquoi nous demandons à la Ville de Waterloo d’investir immédiatement dans un plan d’action concret d’assainissement du lac. Il est impératif d’avoir un plan avec des dates de réalisation et des cibles pour chacune des améliorations/solutions adoptées.